Aujourd’hui nous allons vous raconter une histoire vraie.

Cette histoire est arrivée au créateur de ce blog connu sur Facebook sous le pseudonyme de «Ardi Beltza», le Mouton Noir en basque.

Les faits se sont déroulés il y a quatre ans déjà. A cette époque Ardi Beltza rencontrait des problèmes de troubles graves de voisinage et de violence de la part de locataires logés par des marchands de sommeil.

Pour trouver une solution à ses problèmes qui duraient depuis deux ans déjà, Ardi Beltza c’est adressé par de nombreuses fois aux élus et aux services concernés. Ceux-ci n’ont jamais prit les problèmes en mains. Beaucoup de stanois connaissent ça. Les problèmes ont donc perduré.

En 2016 le chef de file de l’opposition au Conseil Municipal a demandé à rencontrer Ardi Beltza en tant que président de l’association de son quartier. Cette rencontre a eu lieu car, en aucun cas, un président d’association a le droit de refuser de rencontrer un élu, quel qu’il soit. C’est la vison qu’à Ardi Beltza, vision qui apparemment qui n’est pas partagée par tous à Stains. Nous verrons cela plus bas.

Donc le chef de file de l’opposition, le président et des adhérents de l’association des riverains du quartier de La Croix Blanche font ensemble un tour de quartier pour discuter des problèmes rencontrés. Evidemment le problème des marchands de sommeil est abordé et notamment celui qui touche directement Ardi Beltza. Et là pour lui une main se tend, celle du chef de file de l’opposition. Celui-ci lui propose de poser une question en Conseil Municipal au sujet des problèmes graves posés par les marchands de sommeil.

La main tendue fut saisie et c'est ainsi que les ennuis commencèrent pour Ardi Beltza.

Suite à la question posée en Conseil Municipal par le chef de file de l'opposition, question qui a apporté une réponse très importante qui met en cause notre maire dans ce dossier des marchands de sommeil pour ce quartier, une vague de violences écrites c’est déclenchée. Ardi Beltza est devenu pour certains internautes un raciste, un fasciste et un islamophobe sans même que les personnes portant ces propos violents ne le connaisse. De façon très étrange cette violence venait de proches des élus de la majorité, de certains de leurs soutiens, voir même d’agents communaux depuis leur poste de travail.

Malgré les nombreuses demandes auprès des autorités locales de la part de Ardi Beltza pour faire cesser ces violences, rien n’a été fait.

Voici un SMS reçu par Ardi Beltza de la part de l’Adjoint de quartier-Vie des quartiers-secteur sud. Ce SMS en dit très long sur la vison de cet élu a de la démocratie…

Que dit ce SMS ? Tout d’abord l’élu se présente comme un démocrate humaniste. La suite du SMS montre que cette image qu’il donne de lui est fausse. Le SMS continue avec des accusations indiquant que Ardi Beltza écrirait des propos injustes et limite insultants sur le mur Facebook du chef de file de l’opposition. Ces accusations sont fausses.

Dans son SMS l’élu affirme que Ardi Beltza a rejoint la « droite extrême ». Ceci aussi est faux. Pire l’élu affirme se ralliement se fait contre les « couches populaires ». Ah bon…? Notons que l'expression choisie par l'élu de la majorité "couches populaires" est péjorative et à pour synonyme : populasse...

Cette partie du SMS, vous l’aurez compris, est mensongère, insultante et calomnieuse, aussi bien envers Ardi Bletza mais aussi envers le chef de file de l’opposition, qui, une fois de plus est désigné comme extrémiste de droite. Voilà des propos graves.

Et ça ne s’arrête pas là ! L’élu va plus loin. Lui qui se dit démocrate et humaniste, après avoir porté de fausses accusations, se permet de dire qu’il coupe toutes relations avec Ardi Beltza. De quel droit se permet-il ceci ? Un élu de la République aurait le droit de sélectionner les personnes avec qui lui souhaite avoir des échanges ? Non. Ceci est de l’abus de pouvoir.

Et il va encore plus loin ! Pour que le dialogue reprenne entre eux, cet élu somme Ardi Beltza de cesser "tout soutien à cette droite extrême», sous entendu extrême droite et "les « respecte », sous-entendu Ardi Beltza doit soumette à la majorité municipale.

Tout ceci est extrêmement grave d’autant plus grave que cet élu à transféré ce SMS à toutes les personnes dont il avait le numéro de téléphone et qui connaissent Ardi Beltza.

C’est d'ailleurs peut-être ce SMS qui a déclenché la vague de violences verbales qu’a subi et que subi encore parfois Ardi Bletza sur internet.

Et ce n’est toujours pas fini !

Il est facile de comprendre que de sortir dans Stains avec une étiquette de raciste, de fasciste et d’islamophobe collée dans le dos pose des problèmes de sécurité pour la personne à qui «on» a collé cette étiquette.

Ardi Beltza a donc interpellé notre maire lui demandant de faire cesser, avec les moyens dont il dispose, cette diffamation qui pouvait porter atteinte à sa sécurité.

Là aussi la réponse a été violente. En voici l’extrait le plus violent.

« Allégeance à l’élu de l’opposition de droite extrême »…

« Allégeance »… Un mot lourd de sens après les attentats de 2015.

"Droite extrême", extrême droite qu'elle différence ? Aucune.

Cette expression est celle utilisée depuis des années par notre maire pour qualifier toute personne qui s'oppose sa majorité municipale. Elle est diffamante.

Ce courriel date de mars 2017. Cela faisait 4 mois que Ardi Beltza recevait des insultes, était victime de diffamation et, lorsqu’il demande l’assistance du maire, le premier magistrat de la ville qui doit assurer la sécurité de tous, la réponse du maire est de lui dire qu’il a « fait allégeance à la droite extrême », qu’il n’aura pas son aide.

C'est grave.

C'est comme ça que notre maire compte unir tous les stanois, ne pas en laisser un seul de côté comme il l'affirme ?

Voici donc un exemple de la vison qu’ont nos élus de la majorité sur la démocratie dans notre ville, du vivre ensemble.

Voici un exemple de ce qu'il peut arriver à un stanois à qui le monarque de la ville a tourné le dos et qui a saisi une main qui se tendait.

C’est un exemple parmi tant d’autres.

De nombreux stanois pourraient vous raconter leur propres expériences du même genre.

Nous terminerons cet article par ceci. Cet article n’est en rien un soutien à l’opposition municipale. L’opposition est composée de personnes de centre droit et de droite, donc des soutiens d’un système que nous, à Alternative Stanoise, nous combattons : le système capitaliste.

Mais force est de constater qu'à Stains c'est la droite qui est humaniste, que les haineux sont à gauche.

Mais la majorité stanoise est-elle encore de gauche ? On peut en douter. En tous cas elle n'est pas démocratique.

RESISTANCE !

Stains, la démocratie en perdition.