Stains, la ville où tout n'est que cinéma.

Nous en avons déjà parlé dans notre article précédent, la Seine Saint-Denis porte plainte contre l’Etat pour "rupture d'égalité républicaine ».

Le journal «  Seine Saint-Denis Magazine », que nous recevons tous dans nos boîtes à lettres, revient sur cette plainte avec quelques explications.

Le journal revient sur différents points comme l’enseignement, la santé, le sport. L’article oublie les transports. Il faut dire qu’il n’y a quasiment qu’à Stains que nous souffrons d’un manque de transports efficaces. Allez voir à Saint-Denis ou Saint-Ouen comme ces deux villes sont bien servies. Et il y en a d’autres. Mais pas la notre…

Bref, ce qui nous a le plus étonné dans cet article du journal du Département c’est l’absence de notre maire.

Le 20 décembre les élus du 93 sont allés devant l’Assemblée Nationale déposer des billets factices pour un montant de 347 millions d’euros, somme équivalente à celle que l’Etat doit à notre département. Il y a une photo et derrière la banderole déployée il y a 19 personnes. Nous n’y avons pas trouvé notre maire. Alors que celui-ci s’auto-proclame fer de lance de ce mouvement, donc à l’origine de cette plainte contre l’Etat, où était-il ce 20 décembre ? Pourquoi n’est-il pas avec ces confrères devant l’Assemblée Nationale ?

Pourquoi la Pravda stanoise ne nous a-t-elle informé de cette action ? Parce que le maire était absent et que ses colonnes de ce journal qui appartient à tous les stanois n’est en fait que l’outil principal de la propagande du pouvoir local qui doit cacher tout ce qui n’apporte pas de bénéfice à notre idylle ?

Comme d’habitude notre maire lance des actions coups d’épée dans l’eau jute pour se faire mousser.

Voici la photo en question prise devant l’Assemblée Nationale. Notre grand combattant des causes perdues d’avance est invisible, lui qui aime tant voir son visage dans les médias…

Selon lui il était « malheureusement retenu au même moment à Stains pour un comité de pilotage très important sur la rénovation urbaine."

C’est fou la facilité qu’il a à trouver des excuses dès qu’il faut assumer des responsabilités.

On se souvient de la venue de la Présidente de Région au lycée Utillo. «Prévenu trop tard » notre maire n’avait pas pu y participer…

Il y d’autres combats lancés par notre maire comme la lutte contre les marchands de sommeil. Après avoir piqué l’idée du permis de louer à l’opposition municipale voilà que dans son journal qui devrait être le notre, sa Pravda, notre maire annonce fièrement et surtout sans honte, qu’il c’est engagé dès 2016 pour la mise en oeuvre du permis de louer sur notre ville. Mensonge ! Mensonge aussi lorsqu’il dit dans un petit encadré, avec sa photo bien sur, que l’Etat a baissé ses dotations pour notre ville. Comme à son habitude, notre maire reporte, quitte à mentir, toutes les responsabilités de l’état catastrophique de notre ville sur les autres : l’Etat et la Région. Pourtant n’a-t-il pas les clefs de la ville depuis 5 ans ? Et son parti depuis plus de 80 ans…?

Reprenons l’article sur les marchands de sommeil et le permis de louer chipé à l’opposition.

Dans notre précédent article nous nous posions la question de savoir si cette obligation s’appliquait à toute la ville. La réponse est dans la Pravda. Cette obligation ne s’impose que sur le quartier de l’Avenir. Comment expliquer cela ? Pourquoi laisser pour compte une très grande partie de la population alors que notre maire dit oeuvrer pour le bien de tous ?
Le permis de louer est une bonne chose, un bon outil. Mais un seul outil ne suffit pas surtout lorsque dans notre ville il est si mal employé en ce concentrant sur un seul quartier. Les autres attendront… Encore…

Pour que le permis de louer soit efficace il faut qu’il soit appliqué sur toute la ville et plutôt que de cibler un quartier, il faut cibler des adresses précises. Les élus connaissent les adresses où les marchands de sommeil pratiquent un business très rentable. Il y en a partout sur la ville puisque durant des années rien n’a été fait pour les arrêter. Et c’est avec un « mini permis de louer » que les choses vont avancer ? Non.

Il faut cibler des adresses sur toute la ville et mettre la pression sur les propriétaires. Et surtout lorsque l’on est maire il faut éviter de choisir le quartier où on habite pour le « grand nettoyage » du logement indigne.

Cet outil mis en place par la ville est si inefficace que seulement 3 demandes ont été faites auprès des services concernés. C’est certain, ce n’est pas en attendant dans un bureau que se présentent les marchands de sommeil ou leurs victimes que les chiffres vont grossir.

Il faut aller sur le terrain, écouter les riverains, faire dresser des Procès Verbaux par la Police Municipale et engager des poursuites judiciaires.

Non nous à Stains « on » attend que les marchands de sommeil retrouvent leur conscience et viennent déclarer leur bien à la location.

Le monde des Bisounours !

Voilà une fois de plus un "combat coup d’épée dans l’eau", sauf peut-être pour le quartier d’habitation du maire.

A Stains, alors que « l’on » se veut être une ville combative et solidaire, nous ne sommes qu’une ville qui présente une façade qui cache de plus en plus mal l’état pitoyable dans lequel elle se trouve. Pire, même la vitrine s’effrite…

Pour que notre ville retrouve sa qualité de vie perdue, et vu qu’autour de notre maire ne gravitent que des personnes intéressées et pour beaucoup incompétentes, il va falloir changer tout ça et tout ça se change par les urnes. Il nous reste 13 mois avant les élections municipales. D’ici là, de la part de la majorité, l’enfumage va s’amplifier tout comme l’usage de la propagande. La calomnie et la diffamation seront elles aussi très utilisées. Elles le sont déjà.

Nous sommes à treize mois des Municipales et pourtant notre maire a commencé sa campagne dès cet été avec ses Terrasses Citoyennes. Il continue avec ses Cafés Citoyens. Voilà de bonnes occasions pour faire campagne aux frais des stanois tout comme, mais à un autre niveau et selon la France Insoumise, le Président de la République fait campagne au frais du contribuable avec son Grand Débat National.

Ne subissons plus ! Agissons !

                      RESISTANCE !